Il cicrcule depuis un certain temos sur les réseaux sociaux, , une folle rumeur qui fait état d’un détournement présumé de 70 milliards de francs congolais (CDF) destinés à la prise en charge de 2 500 magistrats à nommer en 2025. À l’origine de cette controverse, la réponse du Ministre d’État, Ministre du Budget, à une question écrite du député Janvier Msenyibwa Apele, transmise par le Président de l’Assemblée nationale. Face à l’ampleur des allégations, notre rédaction a mené l’enquête.


D’après les informations recueillies auprès des services techniques du Ministère du Budget, aucun mouvement suspect de fonds n’a été enregistré concernant la prétendue opération de prise en charge des magistrats non encore nommés. « La paie des Agents et Fonctionnaires de l’État suit un processus strict, où les salaires sont liquidés sur base nominale et versés directement sur les comptes bancaires des bénéficiaires.
Aucun décaissement n’a été effectué du compte général du Trésor vers une quelconque institution du pouvoir judiciaire », assure un cadre du ministère et la procédure budgétaire rigoureuse rend donc impossible, un détournement des fonds, du moins dans le cadre évoqué par cette folle rumeurs.
En rapport avec le dossier des 2 500 magistrats concernés, les services du ministère Budget clarifient également leur situation administrative. « Le droit au traitement est conditionné par une nomination effective. Actuellement, ces magistrats sont en attente de leur acte de nomination, qui est une étape essentielle avant toute prise en charge budgétaire », nous explique un expert du ministère.
Toutefois, le gouvernement affirme que toutes les dispositions ont été prises pour que ces futurs magistrats soient rémunérés dès leur nomination. « La Loi de finances 2025 prévoit des crédits suffisants pour assurer la prise en charge complète de ces agents une fois leur nomination actée », précisent nos sources.
Il est décevant de constater qu’en ce moment où la République est fortement mobilisée contre l’agression de l’armée rwandaise et leur proxy des M23 à l’est de la RDC, certains politiciens populistes veulent profiter de l’occasion pour manipuler l’opinion en diffusant des fausses contre le président de la magistrature suprême et l’ensemble de son administration.
Nous invitons la population à ne pas céder à la manipulation, à la manipulation des politiciens populistes.
La Rédaction