11 juin 2024 – 11 juin 2025, cela fait exactement un an depuis que Blanche Odia Tunasi, la femme du célèbre pasteur Marcelo Tunasi, a quitté la terre des hommes.
En souvenir de ce jour malheureux, Marcelo Tunasi a écrit sur ses réseaux sociaux : « En ce jour douloureusement gravé dans nos cœurs, j’ai une pensée profonde pour tous ceux qui pleurent l’absence : veufs, veuves, orphelins, et tous ceux qui ont perdu un être cher. […] »
Il y a un an, c’était un jour ordinaire, un 11 juin comme on en avait vu d’autres. Et pourtant, c’était un jour qui allait marquer à jamais la vie d’un homme, d’une famille, d’une communauté.
Suite à des complications consécutives à une intervention chirurgicale « banale » à Istanbul en Turquie, loin de la terre de ses ancêtres, Blanche Tunasi inspirait pour alimenter ses poumons d’air et expirait pour le faire ressortir. C’était son dernier souffle. Cet exercice, elle n’allait plus pouvoir s’y prêter. Son âme s’en était allée.
Mis au courant des faits par les chirurgiens, le pasteur Marcelo Tunasi se mis à prier de toutes ses forces et ses larmes, de toute son onction et sa foi, mais le ciel resta muet. Dieu avait décidé de reprendre auprès de son trône sa fille.
La nouvelle s’est répandue
Quelques heures après, nous sommes le 12 juin, la nouvelle se répandit dans les réseaux sociaux comme une traînée de poudre. C’est pratiquement l’actualité du jour.
A cet instant, c’était l’hécatombe. Certains prient pour qu’elle revienne à la vie, d’autres pleurent, d’autres encore n’y croient pas. Pas elle, pas aussi jeune.
Comme l’humain est fait, et plus particulièrement le congolais, capable parfois de se dénuder de toute humanité, les rumeurs sur les causes de la mort fusent sur Facebook, Instagram, TikTok… Toutes aussi ignobles qu’exécrables.
Le dernier hommage, le 17 juin
Après le deuil, en famille comme de coutume, des obsèques dignes ont été organisées. Elles ont eu lieu au stade Tata Raphaël en présence des milliers de personnes. La famille, les fidèles de La Compassion et la communauté chrétienne, les curieux, les anonymes, l’élite politique et culturelle, et même le Chef de l’État, tous étaient présents.
Comme un symbole, ce stade. Le stade Tata Raphaël de la Kethule où quelque temps avant, elle avait fait un geste qui a beaucoup marqué. Un instant, un moment qui a fait le tour du monde. Ce même lieu, cette même arène a porté Blanche Odia Tunasi pour sa dernière sortie en public, pour le dernier chant, la dernière prière avant que la terre ne reprenne ce qui est son émanation.
Aujourd’hui, à peine un an plus tard, les souvenirs de cette dame, ce modèle, ce pilier restent vifs. S’il y a une image, une leçon qui a marqué son temps et qui, certainement, demeure comme un symbole, c’est celle qui est reprise en premier commentaire. Cette image, cette leçon, transcende tout commentaire, aussi débordant en superlatifs soit-il.
Eddy Kazadi